La série plutôt inhabituelle de l’artiste londonienne Astrid Schultz est exposée en ce moment à Saarbruecken, en Allemagne, jusqu’à début juin.
Inspirée par le roman « Les filles d’Egalia », de l’écrivain norvégienne Gerd Mjøen Brantenberg, la photographe questionne les stéréotypes sociaux et les clichés photographiques. Pour son projets « Hairdressers » (Les coiffeurs), Astrid Schultz a interchangé les rôles – ses personnages sont des hommes au salon de coiffure, portant des bigoudis dans leurs cheveux et leurs barbes.
Ces portraits incongrus sont saisissants imprimés sur notre papier Hahnemühle FineArt Baryta ; les tirages offrent de merveilleuses nuances de couleurs pastels et acidulées. Les expressions charmantes et pleines d’humour des modèles masculins fascinent, et l’usage des capes de coiffure aux motifs contrastés ajoute une dimension satitrique, qui invitent à la réfléxion comme au sourire.
Les 12 images d’Astrid Schultz ont été réalisées avec le make-up artist londonien Konnie Daniel . ‘Hairdressers’ est visible à la galerie ‘Sali E Tabbachi’ de Saarbruecken du 8 mai au 2 juin 2015.
Quand avez-vous découvert votre passion pour la photogrpahie ?
J’étais adolescente – J’avais 15 ans quand j’ai ressenti le désir d’être photographe. A 16 ans j’avais économisé assez d’argent pour acheter mon prmeier appareil … un Minolta, avec des pellicules noir et blanc.
Avec quelle série avez vous pu pénétrer le marché de l’art?
Avec ‘Food keeps Body & Soul together’, une série de portrait dont les sujets « portent » leurs nourriture préférée.
Quel est le thème qui vous intéresse le plus?
Les portraits! J’adore travailler avec les gens – que ce soit dans un environnement maîtrisé comme un studio lcome la série ‘Hairdresser’ ou en situation de reportages ou documentaire, qui sont publiées dans des magazines internationaux.
Qui vous inspire le plus?
Beaucoup de mes photographes favoris penchent vers la photographie documentaire (comme Nadav Kander, Sebastiano Salgado, Guy Tillim).Pendant mes études, j’étais très influencée par David Steward, un photographe anglais spécialisé dans la publicité. J’aimais son style humoristique et son utilisation de couleurs pop. Cependant, mes images font souvent référence à mon second métier: je travaille comme costumière pour le cinéma et la télévision ce qui reflète particulièrement mon travail personnel.
Comment décririez-vous votre style photographique?
Coloré et audacieux, avec une pincée d’humour .
In your opinion, what makes a good photographer?
For me a good photographer starts with a good idea or concept and follows it through with discipline and dedication. I don’t even mind about the technical know-how, as long as the result is compelling and tells a story. Of cause, having technical knowledge helps! 🙂
A votre avis, qu’est ce qui fait un bon photographe?
Pour moi un bon photographe commence avec une bonne idée ou un bon concept et le travaille avec de la discipline et de la constance. Le savoir aire technique n’est pas important, tant que le résultat est intéressant et raconte une histoire. Même si, bien sûr, avoir des connaissance technique ça aide 🙂
Quelle importance donnez-vous à vos tirages?
De nos jour,s pour beaucoup de gens, l’image numérique est la première, et unique, représentation de leur travail photographique. Cela fait seulement dix ans que els images étéient encore imprimées et rangées dans des albums photo. Bien évidemment, je sais comme il est important de pouvoir trouver mes images sur internet, mais une image imprimée a une portée complètement différente. Je dois admettre que je suis un peu « vieille école »: je préfère les choses que je peux vraiment toucher et qui ont le pouvoir de séduire un public de par leur présence physique – en d’autre mots sur un mur d’exposition ou chez les gens.
QUel est votre papier Hahnemühle préféré?
Pour ma photogrpahie documentaire, je préfère le papier matte fine art ; mes préférés sont les papiers Photo Rag® Bright White et le Photo Rag® Ultra Smooth . Pour tout le reste, j’utilise le génial FineArt Baryta .
Quel est le prochain projet que vous souhaitez réaliser?
Oh, j’ai bie plus d’un projet en tête. Je suis encore en train de travailler sur une série de portraits qui font de la nourriture à une petite échelle, plutôt de chez eux. Le projet a commencé au Vietnam, puis continué au Sénégal et l’année prochaine je l’emmène en Bolivie. Quand à mon prochain projet en studion, je m’interroge encore : « Le s7 vertus » ou une série de fausses affiches de films.
Merci.
Pour découvrir plus du travail d’Astrid Schulz, et ses réalisations pour le cinéma et la télévision, consulter son site : http://astridschulz.com/
Et la video du making of des tirages de l’exposition par le commissaire de l’exposition (et photographe) Jörg Karrenbauer est à voir ici : Facebook