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Nicolas pratique le croquis in situ depuis plusieurs années dans des lieux familiers ou plus lointains, équipé d’un carnet, d’un stylo-plume et d’une boîte d’aquarelle. Il a une prédilection pour les sujets urbains et l’architecture, qu’ils soient connus ou moins connus, récents ou plus anciens, qui ont quelque chose à raconter de l’activité humaine et du temps qui passe. Il essaie d’en donner sa vision, en privilégiant le dynamisme du trait, de la composition, de la couleur ou des contrastes s’en trop s’éloigner pour autant de la réalité du sujet.

Il poursuit aujourd’hui plusieurs projets collectifs et personnels autour de thèmes ou de lieux. Il publie régulièrement mes travaux sur Instagram (@nloustalot) et sur Facebook (nicolas.loustalot1).

  • Peignez-vous / Croquez-vous depuis longtemps ?

Adolescent, je noircissais mes cahiers de latin avec des croquis de temples romains, des détails de colonnes, de sculptures antiques… J’inventais aussi des personnages de BD. J’ai pratiqué plusieurs techniques par la suite : la peinture à l’huile, figurative et abstraite, le modèle vivant à l’encre, au feutre, fusain, sanguine, crayon. Mais l’envie de croquer in situ dans des carnets ma vision de la ville, des rues, de l’architecture, des monuments remarquables ou des édifices moins célèbres me trottait depuis longtemps dans la tête. J’ai franchi le pas en 2018. Une vraie révélation !

  • Depuis quand avez-vous rejoint le groupe USK ?

J’ai rejoint le groupe USK Nantes à l’été 2020. J’ai découvert un collectif chaleureux et accueillant qui partageait la même passion que moi pour le dessin in situ. Je suis devenu très assidu au groupe USK en étant présent sur chaque sortie mensuelle et en contribuant aujourd’hui aux aspects organisationnels du groupe nantais. Je suis aussi un inconditionnel des rencontres nationales (La Rochelle 2021, Lille 2022) desquelles vous êtes partenaire. L’occasion de rencontrer et d’échanger avec des centaines de passionnés !

  • Depuis quand connaissez-vous les papiers Hahnemühle ?

Depuis 4 ans ! J’ai commencé par les carnets. Après avoir testé plusieurs marques, j’ai finalement trouvé mon bonheur avec les Watercolour Book 200gr d’Hahnemühle que j’utilise dans différents formats : A5 vertical / horizontal, A4 vertical / horizontal, … J’ai eu cette année un gros coup de cœur avec la sortie du Watercolour Book 250 gr 100% coton. J’ai eu l’opportunité de le tester dès son lancement et je l’ai immédiatement adoré et adopté dans la foulée ! C’était LE carnet dont je rêvais pour ma pratique du croquis urbain. C’est aujourd’hui mon carnet de référence même si je continue à utiliser avec plaisir mon stock de carnets Watercolour Book 200gr.

  • Pourquoi aimez-vous le papier Hahnemühle ? Avez-vous une préférence ?

Pour les carnets, ma préférence va clairement au Watercolour Book 250gr 100% coton. Pour ma pratique du croquis urbain, il s’avère aussi agréable à utiliser pour le dessin à l’encre qu’ensuite à l’aquarelle pour la mise en couleur. Il n’a pas l’effet « buvard » que l’on rencontre fréquemment avec les papiers dédiés à l’aquarelle et son grain fin permet un trait net qui glisse bien sur le papier. Par ailleurs, son épaisseur et sa texture permettent aussi d’aller assez loin avec l’aquarelle. Je n’hésite pas à mouiller le papier pour rechercher certains effets de fusion et le carnet gondole peu voire pas. Ce papier restitue aussi très bien les couleurs, des plus vives aux plus nuancées. Il rend aussi parfaitement les contrastes et les couleurs profondes, un point très important pour ma pratique. A noter que je suis devenu fan du format carré 19,5×19,5cm ! La taille idéale pour entrer dans mon sac à bandoulière et pleins de possibilités de composition de pages !

Pour le papier aquarelle en feuilles libres, j’utilise massivement les blocs collés sur 4 côtés de la série Watercolour 300gr dans plusieurs formats. Cela me permet d’aller plus loin dans mon travail à l’aquarelle avec les fusions, les textures des bâtiments, le rendu des matières, de l’eau, de la flore et différents effets. Mon stylo plume chargé à l’encre noire glisse bien sur le grain fin de ce papier. J’utilise aussi la gamme Britannia en format panoramique (20x50cm) ainsi que les gammes Harmony et Expression.

  • Quels papiers conseillez-vous ?

Ça dépend de l’usage que l’on veut en faire. Au regard de ma pratique du croquis aquarellé :

Pour les carnets, si vous cherchez le meilleur compromis entre dessin à l’encre et de vraies possibilités à l’aquarelle, sans hésiter : la gamme Watercolour Book 250gr 100% coton. La gamme Watercolour Book 200gr conviendra aussi très bien si votre matière de prédilection est le dessin à l’encre, crayon ou feutre et que vous êtes plus raisonnable dans l’usage de l’eau.

Pour les papiers, la gamme Watercolour 300gr est le must have à mon sens car il offre des possibilités infinies pour aller loin dans les techniques de l’aquarelle tout en autorisant le dessin au feutre ou à l’encre. Après, le grain très fin du Britannia et de l’Harmony conviennent aussi très bien au mixte dessin / aquarelle.

Merci à Nicolas Loustalot pour avoir partagé toutes ces choses avec nous !

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