Sarah adore utiliser Hahnemühle The Collection Watercolour 300g & partage ce beau papier avec tous les élèves qui assistent à ses cours – c’est son papier de prédilection!
J’adore le papier Hahnemühle The Collection grain fin. C’est la bonne densité pour supporter mon pinceau et mes idées. Le ressenti que la qualité du coton apporte est ample et généreux. C’est une sensation décadente et comme un plaisir absolu de voir un papier de qualité répondre à mon pinceau.
Elle dit toujours que l’aquarelle est une danse entre l’artiste et ses outils. Et en aquarelle, l’outil qui fera le plus la différence dans votre œuvre est le papier. Parce que ce papier Hahnemühle est 100% coton, il permet au pinceau de glisser délicatement la feuille. Il absorbe l’eau et offre une meilleure tenue des couleurs. Sarah adore peindre sur du papier Hahnemühle, qu’elle considère comme un papier luxueux !
Quand avez-vous découvert votre passion pour l’art et pourquoi vous focalisez-vous principalement sur les motifs floraux ?
J’ai toujours été une créative. J’ai toujours eu besoin de faire quelque chose avec mes mains – c’est lorsque je me sens le plus MOI.
Mais, comme la plupart des personnes, j’ai commencé par un parcours professionnel typique, attendu, sûr. J’ai un diplôme en Economie de l’Université de Washington et j’ai eu une merveilleuse carrière en travaillant dans les Ressources Humaines dans une grande entreprise de technologie, tout d’abord à Londres, Angleterre, puis à Seattle, Washington. Comme l’économie, les emplois ne sont pas très stables, j’ai alors dû penser à changer de carrière et après une blessure qui m’a empêché d’assumer mes fonctions habituelles, j’ai su saisir l’opportunité de déployer mes idées créatives. J’ai trouvé ma voie dans l’aquarelle botanique, partageant ma passion et mes méthodes dans mon livre et dans des ateliers dans le monde entier.
Peindre des plantes était un choix naturel pour moi, surtout parce que j’aime les fleurs depuis que j’aime les couleurs, la lumière et la peinture. Je ne sais pas si, un jour, j’en aurais fini avec les botaniques. Il y a quelque chose dans la façon dont la lumière éclaire une fleur qui me coupe le souffle. Comme Monet et ses lys, il les a peints encore, encore et encore. Aucunes feuilles d’un jardin ne sont identiques. L’angle d’un pétale, ou la façon dont une fleur change d’une minute à l’autre – il y a quelque chose dans la capture de ce moment qui me plaît tant.
Lequel de vos projets vous a permis de lancer votre carrière professionnelle en tant qu’artiste ? Ou à quel moment avez-vous su que vous alliez devenir une artiste professionnelle ?
J’ai dessiné, peint, et bricolé toute ma vie, mais lorsque je suis passée à l’Aquarelle après l’Acrylique et la Gouache (principalement parce que l’aquarelle est support incroyable). J’ai découvert une passion qui ne m’a jamais quittée. Vous pouvez créer des mélanges de couleurs fantastiques avec différentes peintures et après laisser sécher sur votre palette. Puis, un an plus tard, ou une heure plus tard et par simple ajout il est possible de réactiver la peinture. Vous pouvez donc reprendre là où vous en étiez et c’est magique.
J’ai commencé @TheMintGardener – un e-shop Etsy et un compte Instagram – en 2014. Mon nom, TheMintGardener, a une histoire amusante derrière lui. Mon activité préférée dans le jardin est de jeter des graines aléatoirement sur la terre, puis de voir ce qui en sort au bout de quelques mois. La menthe a été un succès. Elle a fleuri n’importe où : à l’ombre ou au soleil, sans avoir besoin de beaucoup d’eau et d’engrais. Être une « jardinière de Menthe » nous a fait un peu rire avec mon mari, car il ne m’a pas fallu beaucoup d’efforts pour réussir un parterre de Menthe. Je me sentais plus à l’aise de partager des plantes et des fleurs… et peut-être qu’un jour je posterai certaines de mes œuvres d’art. Peut-être.
Donc, j’ai commencé doucement, en partageant de simples post sur notre jardin. C’était une manière pour moi d’accéder au monde extérieur, un endroit où je pouvais être Sarah – pas la femme ou la mère de quelqu’un. Au fil du temps, j’ai reçu les encouragements de nombreux membres de la famille et d’amis. Ils croyaient en moi en tant qu’artiste, à la fois dans mon jardin et avec mon pinceau.
Le moment arriva de partager mes œuvres avec le monde entier. Jusqu’à maintenant, je ne partageais que des photos de mes plantes. Je savais que j’avais besoin de partager mon art aussi. Le jour s’est levé vers 5 heures du matin. Je venais de donner à manger à ma fille de deux mois qui dormait tranquillement. Au lieu de retourner au lit, je me suis assise dans le salon sur le bureau de mon arrière-grand-mère. J’ai regardé le lever du soleil, captivée par la douce lumière du matin pendant que la brise secouait les feuilles des arbres. Inspirée, j’ai peint à l’aquarelle quelques feuilles vertes monochromes. Soudainement, j’ai senti que quelqu’un devait tenir la plante que je venais de peindre. Durant ces heures silencieuses, mon personnage « Florence » est né. Elle est venue à la vie, embrassant des branches d’eucalyptus dans un grand vase, son visage caché par la verdure. J’ai adoré le contraste de la plante aquarelle avec les lignes simples et encrées de son corps. Ensuite, j’ai dessiné Florence tenant un de nos poulets. Je savais que je devais la partager, mais je me souviens encore de la vulnérabilité que j’ai ressentie lorsque j’ai appuyé sur « poster », partageant une œuvre à laquelle je tenais avec un public, pour la première fois.
C’est difficile d’exprimer avec des mots la joie que j’ai ressentie parce que j’ai choisi de peindre et de partage mon art. Et je me sens encore vulnérable, avec des sentiments de peur vacillants lorsque je partage un nouveau post ou que j’ouvre une boutique pop-up. Mais, je me montre quand-même, parce que se sentir mal à l’aise vaut bien la récompense de partager ce que j’aime faire.
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le métier d’artiste professionnel ?
Je pense que c’est trouver l’équilibre entre l’art créatif pour le travail, et pour le plaisir. Quand vous faites de l’art pour des commandes qui paient les factures, vous créez plus souvent quelque chose pour quelqu’un d’autre : vous donnez vie au rêve de quelqu’un d’autre. Cela demande plus de travail, MAIS c’est très satisfaisant une fois que c’est fait. Il est important de se souvenir de créer pour SOI afin de se ressourcer. Trouver l’équilibre dans tous les domaines de la vie est le plus grand défi, je pense, et l’art n’est pas différent.
Comme vous êtes une auteure occupée et une animatrice d’ateliers très active. Pouvez-vous donner quelques conseils aux personnes qui commencent à peindre ? Que peuvent-elles faire pour s’améliorer et ne pas abandonner dès le début ?
Nous savons que pour être au meilleur de nous-même, nous devons bien manger, faire de l’exercice, nous reposer et dormir suffisamment – nous savons que toutes ces choses sont bonnes. Je pense qu’une grande partie du bien-être général consiste également à poursuivre sa créativité. Si vous ressentez le désir de créer, alors vous devez vous asseoir et créer. Faites-le. Même si c’est nul, l’idée que vous faites quelque chose aide à combattre les déceptions. Et n’oubliez que nous apprenons de ce processus !
C’est difficile et bizarre de commencer (et de continuer !!!), mais prendre son courage et savoir que l’on n’est pas seul – tout le monde débute à un moment ! Sachez que plus vous le ferez, plus votre style émergera, et plus votre corps se sentira à l’aise en le faisant.
Je pense que c’est comme tout ce qui est bon pour nous. Nous nous battons au début, et il y a cette résistance qui essaie toujours de nous empêcher d’atteindre notre potentiel. Le livre de Steven Pressfield, The War of Art, est devenu une sorte de manuel pour moi. C’est le livre que je préfère recommander aux personnes qui se sentent mises au défi et qui rencontrent des obstacles à leur créativité.
Avez-vous des conseils à donner aux jeunes artistes qui souhaitent se lancer dans une carrière professionnelle ?
Travaillez dur, partagez tout et continuez. Ne comparez pas votre travail, ou votre parcours, à celui d’un autre. Chaque travail, chaque parcours, chaque artiste – nous avons tous des chemins différents à suivre qui seront aussi uniques que vos empreintes digitales.
Quelle est l’importance du choix du papier pour vos œuvres d’art ? comme vous dites que la Collection est votre papier préféré, quelle est la différence avec les autres ?
Le papier est l’outil le plus important de mon métier. Je considère le papier comme mon partenaire essentiel pour jouer avec l’aquarelle. La peinture et l’eau ne peuvent chanter et bouger que si le papier est parfait. J’adore le papier Hahnemühle The Collection grain fin. C’est la bonne densité pour supporter mon pinceau et mes idées. Le ressentit que la qualité du coton apporte est ample et généreux. C’est une sensation décadente et comme un plaisir absolu de voir un papier de qualité répondre à mon pinceau.
Utilisez-vous la surface à grain fin, grain torchon ou grain satiné ?
J’adore actuellement TOUTES les surfaces, et je les utilise pour différentes choses en Aquarelle. Pour les commandes qui ont besoin d’être scannée pour de l’emballage, le grain satiné est le meilleur parce que l’absence de grain permet un nettoyage numérique efficace.
Le grain fin est celui que j’utilise la plupart du temps, et est celui que je préfère utiliser pour mes élèves dans mes cours. Il est facile à aborder et à mettre en œuvre, il permet de transmettre très facilement les connaissances de base de l’aquarelle avec les pinceaux.
Et le grain satiné est incroyable. La texture de ce papier ajoute un côté dynamique à mes plantes – presque comme si le papier avait son mot à dire dans la pièce, à lui tout seul. Il y a une imprévisibilité artistique, tout comme l’utilisation de peintures aquarelles granuleuses, et lorsqu’elles sont combinées avec de l’eau et qu’on les laisse bouger – elles font briller mes pièces !
Rêvez-vous d’un projet que vous aimeriez réaliser parfois ?
Portraits. Un jour, des portraits.
Quelle est la prochaine étape ?
Un autre livre en préparation, pour suivre mon dernier titre : « Watercolor Workbook ». Je travaille sur une ligne de vaisselle pour l’automne 2022 avec une charmante entreprise, sur un autre design d’emballage avec Good Dirt (@good.dirt) et une ligne de vêtements pour enfants au Printemps 2021 avec Burrows and Bee (@burrowandbe). Aussi, j’ai eu la chance de travailler avec Blick Art Materials (@blickartmaterials) en tant qu’artiste vedette, et il y a toujours quelques projets en cours !
Merci beaucoup, Sarah, pour cette conversation inspirante!